La famille Kamano se voit entouré d’eau
23 septembre 2019

Nongoa, une sous-préfecture de Gueckédou, située à la frontière de Sierra-Leone ; après l'inondation du 19 au 26 juillet 2019, l'autorité demande une étude technique.
La pluie et la boue qui se sont déversées du 19 au 26 juillet 2019 ont marqué les habitants de Nongoa. Les jours suivants, l’eau transporta de nombreuses maisons dans cette commune rurale, dans la préfecture de Gueckédou. Vendredi matin 26/07/2019, le sous-préfet a lancé un appel à l'aide à tous les acteurs des premiers secours.
Le maire de la ville rurale se réfère ainsi au courant d'eau et de boue qui a frappé sa ville le samedi 27/07/2019 au soir, depuis 7 jours, la pluie est abondante sur le territoire de Nongoa, pour la 1ère fois dans l'histoire; et sachant que les rivières Mafissa et Makona traversent cette ville rurale, qui ont inondé l’ouest de la ville pour détruire de nombreux bâtiments, environ 109 familles en sont victimes.

Les familles des membres néo-apostoliques sont 57 victimes sur 109
Les 2 bâtiments de notre ancien de district, Kamano Saa Michel, sont effondrés.
Il vit actuellement en location dans sa propre ville, tout comme les autres familles.
Le besoin de nourriture reste énorme, de même que les soins de santé que l'État a partiellement pris en charge pour les victimes. Pour le moment, ces victimes sont exposées aux grands risques liés aux maladies diarrhéiques et craignent les reptiles que les eaux ont transportés dans leurs bâtiments.

LES PLUIES TOUJOURS ENREGISTREES DANS LA COMMUNE URBAINE DE GUECKEDOU
Du 26 au 29 juillet 2019, plusieurs familles vivant dans les quartiers de Baflabé, Gnoumoulou, Farako et Hermakono dans la ville urbaine se sont réveillé les pieds dans l'eau. Cette inondation a causé beaucoup de dégâts matériels. Déjà les bâtiments se sont effondrés.
Un comité de crise a été mis en place à cet effet. Il réunit plusieurs acteurs de services déconcentrés et des partenaires tels que la Croix-Rouge pour évaluer les dégâts.
Ces inondations récurrentes sont dues non seulement aux dévasements des rivières de Bonya et Waou qui sont sorties de leurs lits, mais également au ruissellement dont le passage est obstrué par des constructions anarchiques.
Pour le moment, ces victimes sont exposées aux grands risques liés aux maladies diarrhéiques et craignent les reptiles que les eaux puissent s’écouler dans leurs bâtiments.
Chaque année, à Gueckedou, le phénomène des inondations fait des dégâts. Nous nous souvenons de la plus grande inondation de 2009 ayant causé des pertes en vies humaines et des dégâts matériels.
Il appartient à l'État de prendre toutes les mesures pour déplacer ces occupants afin d'éviter le pire en cette saison de fortes pluies.